Accident d'un avion Boeing 737-497 de Garuda Indonesia Airways
Yogyakarta, Indonésie -
Mis à jour le
Le Boeing 737-400 de Garuda Airlines effectuait un vol passager entre Jakarta (Indonésie) et la ville de Yogyakarta sur
l’île de Java (Indonésie) avec 140 passagers et membres d’équipage à bord. Il sortit de piste lors de son atterrissage sur
l’aéroport de Yogyakarta et prit feu, tuant 23 personnes et blessant au moins 90 autres.
Le Boeing indonésien a commencé par être violemment secoué peu avant l’atterrissage. Il parvint à se poser sur la piste
mais ne réussit pas à s’arrêter. Il traversa la clôture de l’aéroport et termina sa course dans un champ de riz. Selon les
survivants, un feu se déclara immédiatement à l’avant de l’appareil puis se propagea rapidement dans tout l’avion.
Plusieurs occupants réussirent à s’échapper du brasier.
La vitesse d’atterrissage de l’avion pourrait être en cause : l’avion se posa intact, mais ne fut pas capable de s’arrêter
sur la piste longue de 2164 mètres, ce qui laisse penser à une vitesse d’approche excessive. Une panne du système de
freinage du Boeing pourrait également être un facteur à considérer dans l’accident : en effet, une panne de l’un des trois
systèmes permettant de ralentir l’avion (freins des roues, aérofreins ou inverseurs de poussée) aurait pu augmenter
significativement la distance de freinage. Enfin, peut-être que l’avion s’est également posé trop loin du seuil de piste,
diminuant ainsi la longueur de piste disponible pour s’arrêter.
Le pilote dit avoir senti une très forte rafale descendante (une dégueulante, dans le jargon aéronautique), et du
cisaillement de vent. Ces phénomènes sont connus en aéronautique et ont déjà été en cause dans plusieurs accidents :
l’avion devient instable et est violement secoué. Il peut perdre beaucoup d’altitude en quelques secondes. Normalement, le
pilote doit mettre plein gaz et tirer sur le manche pour récupérer son avion. Si un tel phénomène se produit en phase
d’atterrissage, l’équipage doit remettre les gaz. Le cas échéant, il risquerait de se poser beaucoup trop vite.
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feu et beaucoup de fumée s'échappe du fuselage. Les pompiers essaient de combattre l'incendie.
La porte principale gauche a été endommagée dans l’accident et ne pouvait plus s’ouvrir, empêchant plusieurs passagers de la classe business d’évacuer l’appareil. La plupart des survivants était en classe économie et se sont échappés par une l’issue de secours à l’arrière gauche de l’avion. Quelques passagers ont utilisé l’issue de secours située côté gauche au-dessus des ailes.
Le feu aurait été causé par l’impact du train avant avec des obstacles après avoir quitté la piste, ou une destruction des moteurs. Les réservoirs de kérosène ont probablement été percés. L’incendie a complètement détruit l’avion, et n’a été maîtrisé par les pompiers qu’au bout de 2 heures.