Accident d'un avion Canadair CRJ-100 de Brit Air (Air France)
Brest, France -
Mis à jour le
L’avion effectuait un vol passager entre Nantes (France) et Brest (France). Il s’écrasa durant son approche sur l’aéroport de Brest peu avant son atterrissage.
Durant l’approche, l’avion dévia à gauche de l’axe de la piste à cause des vents qui variaient au fur et à mesure de la descente. Au début de l’approche, l’avion était au dessus de l’axe de descente (le glide), mais il passa ensuite en dessous. Alors que le CRJ continuait sa descente trop rapide, le GPWS s’activa, annonçant la proximité du sol. La réaction de l’équipage fut rapide : ils remirent les gaz. Mais c’était déjà trop tard. L’appareil percuta des lignes haute tension, traversa une route et s’arrêta 150 mètres après son point d’impact, puis finit par s’embraser. L’avion était à 2150 mètres du seuil de piste, et s’était écarté de 450 mètres à gauche de l’axe.
Le commandant de bord a été tué. Le copilote et deux passagers ont été grièvement blessées.
Les conditions météo au moment de l’accident étaient mauvaises : le plafond nuageux était de 200 ft (60 mètres) et la visibilité au sol était de 800 mètres.
- A l'omission de la sélection du mode APPR au début de l'approche, ce qui a conduit à la non capture du localizer puis du glide (ce qui explique pourquoi, durant l’approche, l’avion n’est pas rester sur l’axe de piste et sur le plan de descente)
- A la détection partielle des écarts de trajectoire due à la focalisation de l'équipage successivement sur la navigation verticale puis sur la navigation horizontale.
- A la poursuite jusqu'à l'altitude de décision d'une approche non stabilisée.
- Le manque de communication et de coordination entre le pilote et le copilote.
- Le changement de stratégie du contrôleur dans la gestion de l'avion.